Ça y est, les beaux jours sont là, les oiseaux chantent, les gens sortent en tongs… et surtout, les pommes de terre de l’île de Ré pointent le bout de leur tubercule dans les rayons. L’arrivée des primeurs, c’est un peu comme les hirondelles : un signe imparable que le printemps a définitivement pris ses quartiers.
🌱 Des champs à la coopérative, puis à nos assiettes
Évidemment, elles ne poussent pas entre deux boîtes de sardines au supermarché. Non non, ces AOP-là grandissent au grand air, dans les champs rétais, bercées par l’iode, le soleil (parfois), et la douce voix de Julien Dorin, producteur et grand chef d’orchestre de la patate locale.
📈 2024 : l’année où la pomme de terre a cartonné
Avec 1 818 tonnes récoltées, +6,5 % de production, et +22 % de chiffre d’affaires, les patates de 2024 ont clairement fait un meilleur score que certaines chaînes YouTube. Et sans même danser sur TikTok.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des potagers si ce n’était pas pour… les incivilités. Entre les voitures qui écrasent les tuyaux, les chiens en mode balade sur bâche (“non, Médor, ce n’est pas un tapis de jeu”) et quelques vols discrets de tubercules, l’ambiance n’est pas toujours zen au champ.
🔮 2025 ? L’avenir est encore un peu flou
Difficile de prédire la suite. Un petit stress côté mildiou, ce champignon sournois, rôde dans les parages. Mais rien d’apocalyptique. Pour le reste, on croise les doigts et on garde les bâches bien attachées.