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13 Mar 2024 | L'info éco

Airbnb interdit les caméras de surveillance

La plateforme de réservation en ligne Airbnb sert une nouvelle fois la vis !

Après avoir interdit les fêtes à l’aide d’une nouvelle technologie liée à l’Intelligence Artificielle, c’est maintenant l’utilisation des caméras de surveillance qui devient proscrite.

En effet la société a annoncé ce lundi 11 mars que les matériels de surveillance en tout genre seront interdits dans les logements proposés par le site.

Cette décision qui prendra effet dès le 30 avril prochain, concerne tous les logements dans le monde entier proposés par la plateforme. L’entreprise américaine se défend de protéger la vie privée de ses clients.

Auparavant, les caméras de surveillance dans les pièces communes (halls d’entrée, couloir ou le salon) étaient autorisées si leurs présences étaient clairement mentionnées sur l’annonce.

Dès le 30 avril, seules les caméras extérieures seront tolérées, sous réserve que leurs emplacements précis soient clairement indiqués aux locataires du logement. En outre elles ne devront pas être dirigées vers un vis-à vis (fenêtre, chambre, salle de bains) ou des lieux de détentes (piscine, jacuzzi, sauna…).

Ces nouvelles mesures ont été prises après plusieurs signalements de locataires. En effet, certains vacanciers ont eu la désagréable surprise d’être espionnés par des caméras dissimulées. Ces caméras parfois posées discrètement, dans le coin d’une salle de bains ou derrière un miroir…

Airbnb met en garde les hôtes indélicats qui ne respecteraient pas ces nouvelles conditions. Ils s’exposent à un potentiel examen de la plateforme, et de possibles sanctions qui pourraient aller jusqu’à la suppression de l’annonce ou du compte. De plus, en France, si la victime porte plainte, le propriétaire peut encourir de lourdes sanctions. D’ailleurs, pour les caméras cachées, la loi est claire. Au moindre dispositif trouvé dans une location de vacances, cela représente une infraction au droit à l’image et au respect de la vie privée. Photographier ou filmer une personne dans un lieu privé ou transmettre son image, sans son accord, est sanctionné d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

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